mardi 27 mai 2014

Joue-la comme Beckham





Histoire :

 Dans une banlieue de Londres, une jeune Indienne, Jess Bhamra, rêve de football et de son idole David Beckham.
Elle joue dès qu’elle peut avec son ami Tony et ses copains, au désespoir de ses parents qui aimeraient la voir finir ses études et surtout de sa mère qui voudrait qu’elle se prépare à épouser, comme sa soeur Pinky, un garçon de la communauté Sikh, dans le respect des traditions de leur pays d'origine.
 Repérée par Jules, une jeune Anglaise, elle devient membre de son équipe de foot féminin, c'est le début d'une belle amitié et d'une grande aventure.

Bien que la mère de Jules n’apprécie aucunement ce sport beaucoup trop masculin à ses yeux, sa fille est autorisée à jouer tandis que Jess est interdite de foot, après avoir été prise sur le fait par sa mère.
Pour la jeune fille, c’est une double vie qui commence, tiraillée entre deux mondes qu’elle aime et qu’elle voudrait concilier
Elle joue en cachette mais les mensonges censés couvrir un déplacement en Allemagne sont percés à jour par son père.
Jess va peu à peu apprendre les règles d’un jeu beaucoup plus complexe : la vie. Il ne suffit plus de frapper le ballon, il faut aussi du courage, un peu de chance et surtout beaucoup de cœur…

Attirées toutes les deux par Joe, l’entraîneur, Jess et Jules se disputent quand cette dernière surprend Jess embrasser Joe.
Pour respecter le désir de sa famille et les principes de la communauté Sikh, Jess se résigne à rater un match de sélection décisif qui se déroule le jour du mariage de Pinky.
La médiation de Joe n’y fait rien, jusqu’à ce que son père cède pendant la fête grâce à l’intervention de Tony.
 Jess et Jules triomphent sur le terrain et sont recrutées par un sélectionneur américain…

Avis sur le film :

Nous avons trouvé intéressant que le film raconte l’histoire de filles qui jouent au foot.
Ce sport n’est pas fait que pour les garçons
Nous avons trouvé intéressant que le père de Jess change d’opinion et accepte de la laisser partir.
Ce qui était bien aussi, c’est à la fin du film, la danse et la musique indiennes, c’était rythmé et amusant de les voir danser.






L 'égaré

Nous sommes allés voir un spectacle de marionnettes au théâtre des 3 Ponts, à Castelnaudary, le 10 avril.





L’histoire : 
L’Egaré est une histoire bouleversante, touchante et profonde.
Sur scène, trois personnages se rappellent de ce passé, deux étaient enfants et l’autre n’était pas née mais elle porte tout de même cette histoire qu’on lui a raconté.
Les trois personnages ont le même besoin de raconter une histoire : celle de l’homme échoué sur leur île.
 A l’époque, la peur de l’autre, la différence et la violence des îliens ont transformé l’événement en une tragédie.

À l’aide de fragments d’objets, de marionnettes et de masques, les comédiens reconstituent la mémoire et tentent de réhabiliter le souvenir de L’Égaré.
Les enfants vont revisiter la courte vie de l’égaré sur leur île et raconter leurs incompréhensions face à la violence dont les villageois ont fait preuve et qui conduisit les gens de leur île à commettre l’irréparable, guidé par leur peur et leur manque d’ouverture.
Pour eux, comme c’est un étranger, il est forcément méchant.
Ils vont l’emprisonner et ne lui donner à manger que des restes.
Mais un jour, ils décident de le jeter à la mer.

Avis sur la pièce :
C’est une pièce triste, et cruelle.
 Nous n’avons pas aimé quand les habitants le jettent à la mer.
Mais nous avons apprécié les marionnettes qui sont bien faites, les costumes et les masques ainsi que la mise en scène comme la bâche pour recréer la mer.
Ce qui était intéressant : c’était le rêve de l’Egaré en diable.






L’Adoptée

Nous sommes allés voir au DÔME de Carcassonne, une pièce de théâtre de Joël Jouanneau, intitulée l’Adoptée.
Cette pièce se déroule sur les 7 jours de la semaine et met en scène dès le lundi à 17h00 Tom, un jeune tzigane, muet de 7 ans, un étranger, et Procolp, une vieille dame acariâtre de 77 ans.
Le tout se déroule sur fond des 7 couleurs de l’arc en ciel sous l’œil amusé de la voisine Badine !

« J’ai écrit l’Adoptée pour que plus tard, tu ouvres ta porte quand passe un étranger » Joël Jouanneau
Avec ce plaidoyer pour la tolérance, à l’usage des jeunes générations, Joël Jouanneau aborde avec humour, et tendresse, les questions de l’accueil de l’étranger et de l’acceptation de l’autre dans sa différence.

Résumé :
Procolp est une vieille femme revêche qui n’aime pas être dérangée.
 Et puis un jour survient un évènement inattendu : sur le pas de sa porte se trouve un gamin dépenaillé qui se gratte sans arrêt. Pas facile pour cette mégère au cœur de pierre et au comportement irascible de se faire à cette présence.
Elle va chercher, avec l’aide de sa voisine, une commère à la langue bien pendue, à se débarrasser de l’enfant.
 Tous ses efforts seront vains : l’enfant refuse de s’en aller.
Alors, puisqu’il veut rester, elle le fera travailler.
Entre eux, ce sera d’abord la guerre, les coups et les pipis au lit, et après la guerre, la paix, l’acceptation des sentiments, et pour la vieille dame, l’illumination de l’enfance retrouvée à travers celle du petit. Jusqu’au retour du père …
Il veut récupérer son enfant mais Procolp ne veut pas le rendre car elle s’est attachée à lui et elle en aurait le cœur brisé.
Avis des élèves :

Nous avons apprécié les marionnettes, surtout celle de Tom car elles étaient bien réalisées et très réalistes.
Nous avons aussi aimé certaines parties de la mise en scène comme les photographies avec Tom à Paris.

Par contre, nous n’avons pas trop aimé quand l’enfant vole dans les airs mais aussi quand Procolp tire avec son fusil.
Ce qui nous a étonné et un  peu dérangé dans la mise en scène est que nous soyons tous serrés les uns aux autres.
La scène était toute petite et les spectateurs étaient assis en cercle tout autour, nous n’étions pas à l’aise.